mais vraiment au hasar du hasar je suis tombée sur ça, béh oui je m'interresse au foot moi et un peu a cette équipe (miss noir tmtc) et j'suis tombée sur ça je sais pas si vous avez déja lu mais moi nan donc je vous fais profiter !!!
(dsl elle date d'un an !)
(*le fils du terrain)
girondins.com : M. Pokora, pouvez-vous vous présenter ?
M. Pokora : J’ai 19 ans. Je suis chanteur et passionné de football. Cela fait deux ans que j’ai laissé tombé le foot. Ce sport a longtemps fait partie de ma vie, parallèlement à la musique.
girondins.com : Comment avez-vous dû faire ce choix ?
M. Pokora : Cela s’est fait un peu naturellement. Des amis m’ont conseillé de me lancer dans la musique en me disant que j’avais une carte à jouer dans ce milieu. Le football est ma passion mais les opportunités se précisaient musicalement.
girondins.com : Votre père, André T***, était ancien joueur professionnel. Il a notamment joué aux Girondins. Que vous a apporté son expérience ?
M. Pokora : Effectivement, il a joué à Metz, Bordeaux, Toulouse et Troyes entre 1970 et 1980. Il a évolué aux Girondins en 1978/79, à l’époque où Alain Giresse débutait. C’est vrai que, depuis tout enfant, j’ai toujours eu un ballon dans les pieds ! J’ai commencé le football à sept ans. Il m’a amené un peu partout. Mon père m’emmenait aux matches, il suivait tout cela de près. On m’avait également appelé pour faire un essai à Sedan. Cela ne s’est pas bien passé.
girondins.com : Pour quelles raisons ?
M. Pokora : Des joueurs venaient de la France entière. Je n’ai pas joué à mon poste donc je n’étais pas à 100% de mes moyens. Maintenant, je ne regrette pas mon choix.
girondins.com : A quel poste, jouiez-vous ?
M. Pokora : Milieu. Je jouais dans le couloir droit. De temps en temps, quand j’étais plus jeune et que nous jouions en 4-3-3, j’étais positionné en ailier droit.
girondins.com : On évoquait le parcours de votre père, quelles valeurs vous a-t-il inculqué ?
M. Pokora : Il m’a appris à avoir une vie saine aussi bien dans le tête que dans le corps : ne pas fumer, ne pas boire. Il m’a également poussé à toujours m’entraîner et travailler mon talent. Que ce soit dans le football ou la musique, il m’a toujours laissé faire. Il ne m’a jamais forcé à quoi que ce soit et cela m’a beaucoup aidé. De toute façon, il n’y a pas de secrets, seule la volonté compte ! Je me rappelle avant la reprise du championnat, on partait faire du footing. On faisait des séances de reprises de volées, de coup-franc.
girondins.com : Vous vivez le football comme une passion complémentaire à celle de votre métier. Trouvez-vous le temps de suivre une équipe particulière ?
M. Pokora : Tous les week-ends, je regarde Téléfoot et je m’informe sur Infosport. Je m’intéresse de près au championnat de France et à la Premiere League. J’aime beaucoup l’équipe d’Arsenal. Je suis les résultats de Bordeaux et de Strasbourg.
girondins.com : Pourquoi ces deux clubs ?
M. Pokora : Bordeaux, mon père y a joué et mon frère y est né. Je suis né à Strasbourg. Donc, c’est vrai que j’ai une attention particulière sur les résultats de ces deux équipes. C’est un besoin de se tenir informé de ce qui se passe.
girondins.com : Avez-vous le temps d’aller assister à des matches ?
M. Pokora : Hélas, pas du tout ! J’aurai tendance à être invité, je n’ai absolument pas le temps. Le week-end, je suis très occupé. Souvent, j’ai des concerts. Cela fait un an et demi que je fais ce métier, je n’ai pas encore eu l’occasion de voir un seul match. Par contre, dès que je peux jouer, je ne m’en prive pas ! Je fais partie d’une association avec des rappeurs parisiens et des anciens pros du FC Metz. On essaie de faire des matches entre artistes et anciens footballeurs. Cela reste un grand plaisir pour moi de taper dans le ballon mais c’est vrai que je regrette de ne pas avoir le temps d’aller voir des matches dans les stades.
girondins.com : Le fait que votre père ait joué aux Girondins a-t-il créé un lien particulier avec ce Club ?
M. Pokora : Certainement. Cet été, alors que j’étais encore avec les Link-Up, j’ai participé au Girondins Tour Puma 2004. J’ai une relation particulière avec les Girondins. Comme je le disais auparavant grâce à mon frère et mon père, j’ai toujours suivi les résultats de Bordeaux. Je me sens attaché à ce club ! J’ai eu l’occasion de rencontrer Rio Mavuba avec qui j’ai eu un très bon contact. Je suis attentif à ce qu’il se passe pour lui depuis, notamment, ses sélections en équipe de France.
girondins.com : Vous évoquez Rio Mavuba, avez-vous un joueur préféré ?
M. Pokora : J’ai toujours apprécié Thierry Henry. J’aimais bien aussi des joueurs comme Nicolas Anelka ou Eric Cantona. J’aimais bien ce côté « têtes brûlées ». En fait, j’ai eu beaucoup d’idoles de différentes nationalités. J’ai eu ma période Zidane, Beckham, Mihatovic. En ce moment, Ronaldinho est vraiment un joueur à part : c’est un magicien capable de faire la différence à lui tout seul. D’un dribble, d’un geste ou d’un coup de rein, il est capable de renverser un match.
girondins.com : Si vous ne deviez retenir qu’un match, lequel serait-il ?
M. Pokora : Bordeaux – Milan AC de 1996 ! Le renversement de situation était incroyable. Toute la France vibrait pour cette équipe Bordeaux. Cela reste un souvenir très fort.
girondins.com : D’une manière générale, quel regard portez-vous sur le monde du football professionnel et sur le championnat de France ?
M. Pokora : C’est quand même dommage de ne pas réussir à garder en France tous ces bons joueurs. Ils explosent à l’étranger. Essien est déjà convoité par tous les plus grands clubs européens. C’est triste. Beaucoup de grands joueurs en devenir passent par notre championnat mais on n’arrive pas à les garder. La preuve en est avec Rio Mavuba. Il est approché également par de grands clubs alors qu’il est tout jeune.
girondins.com : A votre avis, quelles en sont les raisons ?
M. Pokora : Cela reste forcément un problème financier et de prestige. A part Lyon et Marseille, les clubs ne peuvent rivaliser avec les Milan AC, le Real Madrid ou Manchester United. Il ne faut pas se voiler la face. Quand un club français propose un salaire de 100.000€ à un joueur, à l’étranger, on peut lui en offrir le double. C’est dommage mais il ne faut pas se voiler la face.
girondins.com : Quelles en seront les conséquences ?
M. Pokora : On ne peut pas fonder de bases solides car tous les bons jeunes partent à l’étranger. Par exemple, Mexès et Cissé sont partis au bout de trois ans. On restera un pays formateur. Les prochaines stars ne reviendront, dans le meilleur des cas, qu’en fin de carrière.
girondins.com : Vous nous avez présenté vos idoles dans le monde du football, quels sont vos modèles musicaux ?
M. Pokora : Usher est une référence. J’aime beaucoup les show-men, les chanteurs-danseurs. Plus jeune, j’adorais Michael Jackson. D’une manière générale, j’aime les groupes de R&B américains.
girondins.com : La transition est toute trouvée. Revenons à votre parcours musical, pouvez-vous nous le décrire ?
M. Pokora : J’ai commencé par les Link-Up grâce à Popstar. J’ai toujours pris cette émission comme un tremplin. J’ai toujours gardé en ligne de mire que je ferai une carrière solo en proposant vraiment la musique que j’aime.
girondins.com : Avant de rentrer dans l’aventure Popstar, quelles étaient vos expériences artistiques ?
M. Pokora : J’ai toujours fait du R&B et du Hip-Hop. Link-Up ne correspond pas forcément à ce que je fais aujourd’hui mais c’est un beau tremplin. J’ai quitté le groupe et cela passe très bien en solo. Je suis auteur-compositeur sur mon album. Je me fais vraiment plaisir. Les gens le ressentent et c’est grâce à cela que cela se passe bien pour moi.